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Paris, 19 mars, 1889.

Monsieur Leopoldo Díaz.

Buenos Aires.

Monsieur et cher Confrère,

Je vous remercie bien vivement de m'avoir fait l'honneur de traduire Le Corbeau dans votre belle langue si riche et si sonore. Je regrette de la savoir trop imparfaitement pour apprécier, comme il conviendrait, tout le mérite littéraire de votre traduction, mais je puis du moins en reconnaître la fidélité et l'exactitude.

Agréez, je vous prie, Monsieur et cher Confrère, avec l'expression de ma gratitude, l'assurance de mes meilleurs sentiments.


Leconte de Lisle.