RETRATOS DE MUJERES 507
Pour le mieux témoigner, en son charme innocent, La jeune fille en elle empruntait á Penfant;
Ses visites bientót n'auraient été complétes
Sans un bouquet por moi de fraiches violettes, Quelle r'allait cueillir, se jouant des hasards, Jusque sous les boulets, aux glacis des remparts.
“Souvenir odorant, méme aprés des années! Violettes d'un jour, et que rien r'a fanées!
J'ai quitté le pays, j'ai traversé des mers;
Ce doux parfum me suit parmi d'autres amers. Toujours, lorsqu'en courant je me surprends encore A contempler un front que son avril décore,
Un cou d'enfant rieuse élégamment penché,
Un naeud de tresse errante á peine rattaché, Toujours lVidée en moi renait pure et nouvelle: Sur un front de quinze ans la chevelure est belle.”
15 avriL 1843.
(Incluímos esta linda poesía en francés, con una tra- ducción en prosa, pues el traductor no ha intentado ha- cerla en versos temiendo desvirtuar tan bellos pensamien- tos como tiene, seguro de que en prosa podrá ser más fiel a ellos. — N. del T.)