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alcanza algún éxito, á vos, caballero, seré en gran parte deudor..... Esta empresa, me atrevo á creerlo, puede interesar no menos á Cataluña que á Francia y por este concepto se recomienda á un historiador de vuestro mérito cuya fama ha traspasado los Pirineos». Por fin, el eminente prosista francés Próspero Merimée [1] y otros que naturalmente no constan, hallaron en el Archivo de Barcelona inesperados auxilios [2].

  1. J'ai été plus heureux à Barcelonne en 1846, et, pendant mon séjour dans cette ville, j'ai pu prendre connaissance d'un grand nombre de pièces fort importantes, quelques-unes analysées par Zurita, d'autres complètement inédites, à ce que je pense. Qu'il me soit permis de témoigner ici toute ma reconnaissance à M l'archiviste de la couronne d'Aragon don Próspero de Bofarull. Les archives de Barcelonne renferment une quantité vraiment innombrable de chartes et de manuscrits classés dans un ordre parfait par les soins du savant modeste qui depuis plus de trente années, dirige cet établissement; mais la richesse méme de cet dépôt eût été pour moi une cause d'ambarras, si don Próspero et son fils don Manuel, archiviste adjoint, ne m'eussent dirigé dans mes recherches avec une complaisance que je n'oublierai jamais. Je leur dois l'indication de tous les registres et de tous les parchemins qui pouvaient m'offrir des renseignements utiles. Ce n'était pas tout; il fallait encore déchiffrer ces registres. Avec une patience qu'on appréciera chez des hommes qui savent faire un aussi bon usage de leur temps, MM. de Bofarull ont bien voulu me donner des leçons et de paléographie aragonaise et de langue catalane. Sous des maîtres aussi habiles, mes progrés devaient ètre rapides. Si cette histoire a le mérite de quelque discernement dans le choix des documents originaux et de quelque exactitude dans leur emploi, je dois le rapporter surtout à MM. don Próspero et don Manuel de Bofarull. (P. Merimée, Histoire de D. Pèdre Iº, roi de Castille, Revue des Deux Mondes, tom 20, p.861.)
  2. No debió de admirar poco á algunos viajeros vulgares del vecino Estado, que en España temían ó tal vez deseaban hallar la vanguardia del África, ver en Bofarull unidos tanto saber á tanta cortesía, mayormente cuando no todos los funcionarios de allá son de igual temple para los extranjeros y algunos hay que pertenecen á la categoría de los franceses que aciertan á no salir amables.